Orties

 Nous avons des orties tout du long de l'année au Sinange. Je les ramasse souvent, que ce soit pour faire du purin pour le potager, ou bien pour les consommer : en soupes, en infusions, en pestos avec des noix, de l'ail et de l'huile d'olive, en jus avec du gingembre, du citron et du miel, ou encore en gelée, c'est d'ailleurs la gelée préférée d'un de mes petits-fils qui en met chaque matin dans son yaourt. 


Les propriétés de l'ortie sont décrites dans beaucoup de sites internet et de livres ! Bernard Bertrand a consacré un livre : "Les secrets de l'ortie" (Editions de Terran), et cette plante figure dans tous les livres sur les plantes comestibles ("Plantes comestibles, cueillette & recettes des 4 saisons", Editions Debaisieux, "Guide pratique des plantes sauvages, les reconnaître et les utiliser facilement" de "Hildegarde" Laurence Talleux, Editions du Puits Fleuri ou encore un livre de ma grand-mère : "La pharmacie du bon Dieu" de Fabrice Bardeau aux Editions Stock. Si tous ces livres décrivent les nombreuses propriétés et donnent des recettes, le dernier cite de nombreux auteurs qui depuis l'antiquité vantent les mérites de cette plante, comme Dioscoride, Galien, Pline (qui cite 61 remèdes fournis par l'ortie !), Lusitanus, Lieutaud, Chomel. Et de cites les actions hémostatique, astringente, antianémique, antidiabétique, dépurative, diurétique, réputée aussi pour l'hygiène et la vitalité du cuir chevelu et pour combattre l'inappétence sexuelle ! "Plantes comestibles", en plus de la description de la plante, donne des recettes : soupes, lacto-fermentation, chaussons aux herbes, pesto, cakozorties, okonomiyaki, escargots au beurre d'ortie, bourbouillade, poêlades aux plantes sauvages, tarte salée aux "hivarnodes", jus. "Les secrets de l'ortie" consacre 15 pages pour présenter 27 recettes différentes ! Et le "Guide pratique des plantes sauvages" donne également de nombreuses recette, non seulement alimentaires, mais aussi de shampoing, lotion capillaire, 

Cette année 2022, les fortes chaleurs printanières ont permis des pousses impressionnantes dans le vallon. Du coup, j'en ai coupé pour les mettre à sécher et les conserver. Une première petite récolte qui pourrait être beaucoup plus importante à l'avenir.












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